23 juillet 2007

Tour des Dents du Midi (de la mort qui tue...)




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-18h de marche sur 3 jours (avec pauses, 24h)

1er jour:
Nous partons de Champéry (1100m) à 8h30 et escaladons la montagne jusqu'à la cabane de Bonaveau (1500m). Là nous prenons une bonne tarte aux fruits, saluons les poules et les vaches, puis faisons le plein d'énergie pour la suite. Le paysage est magnifique, faune et flore variées, et nous sommes en pleine forme.
Au bout de 4 heures de marche, nous arrivons enfin à Susanfe (2000m), sur les rotules... Là, Joëlle a une GRANDE idée: boire une bonne bière fraiche en déjeunant. Autant vous dire qu'elle nous achève sur le champ... Axelle est prise d'une envie fulgurante de sieste, et s'allonge au soleil. Résultat, ces cuisses tournent au rouge pétant comme 2 "jamones serranos".
Après cette agréable pause déjeuner, nous reprenons notre route, idée que Chapi ne trouve pas des meilleures. Au bout de 50m de marche, il lance l'idée de faire une sieste a l'ombre... chose difficile à 2000m d'altitude, sans un seul arbre ou même buisson a l'horizon. Les jambes et la tête lourdes, nous nous voyons obligés de continuer notre route.
Nous arrivons dûrement mais sûrement sur le Col de Susanfe (2500m), où nous profitons d'une vue imprenable sur le lac de Salanfe et sa cabane où nous allons y trouver un bon lit douillet !! La descente vers la cabane n'en fini plus... n'etait-ce qu'un oasis ...? Chapi trotte dans les prés tel un taureau espagnol courant vers sa vachette suisse, et plus rien ne l'arrête, pas même les nombreux torrents sur notre chemin ("J'en ai maaaaarre ! Je m'en fous, j'ai des chaussures water-proof ! crie Chapi). Un peu plus loin, Chapi bloque sur les marmottes, pendant qu'Axelle et Joëlle marchent à grands pas vers la cabane. Nous arrivons vers 18h00 a la cabane de Salanfe (eh oui, elle était bien réelle !) qui se situe en haut d'un tout petit talus. Là, Chapi croise 2 jolies filles et s'empresse de leur demander s'il n'y a pas par hasard un ascenseur pour arriver à la cabane...
Le dîner est bon mais c'est un peu l'usine, nous sommes entourés de gens sympas (moyenne d'âge 65 ans...). Nous rencontrons un papi de 75 ans avec sa femme de 45 ans et en concluons qu'il doit être riche pour que sa femme lui fasse faire un tour des dents de la mort qui tue... haha. Compte-elle s'en débarrasser?
La nuit n'est pas encore tombée mais tout le monde dort dans le dortoir... Nous les rejoignons et passons une nuit formidable autour de Chapi qui ronfle pour tout le dortoir. La journée de demain va être dûre avec si peu de repos.


2ème jour:
Nous sommes optimistes et mettons le réveil a 8h00. Cependant, nous sommes les derniers à se réveiller dans le dortoir et il n'est que 7hoo !! enfoirés de sportifs du 3ème âge...
Départ à 8h00 pour Mex, la montée du col se fait les doigts dans le nez, ça y est nous sommes rodés ! Mais ce que nous ne savons pas encore, c'est que la descente vers le village va durer 3h00 ("J'en ai maaaaarre de descendre !!" crie Chapi). C'est un joli petit village de montagne, très connu pour sa fontaine où tout le monde s'y rafraichi les pieds. Nous buvons une bonne boisson fraiche (sans alcool) à Mex (1100m) et mangeons les ptites anguilles en conserve de Chapi... mmmhhh
Après cette bonne pause, nous continuons notre route. La sieste faisant partie de la culture espagnole, Chapi décide, 100m plus loin, de jeter son sac par terre et de faire une sieste au milieu du chemin. Axelle et moi continuons car somme en pleine forme. Ne voyant pas Chapi arriver, nous faisons une pause. Il nous rejoint enfin pour nous ronfler dans les oreilles au beau milieu d'une jolie forêt pendant presque 1 heure.
Après cette looooongue pause, nous nous remettons sérieusement en route. La descente est violente et le genoux d'Axelle lui rend la tâche difficile. Toute cette souffrance en vaut la peine, nous tombons sur une magnifique chute d'eau au milieu d'une forêt verdoyante. Chapi, appareil photo en main, mitraille: papillons, fourmis, sauterelles, champignons, fleurs, brins d'herbe, etc.. tout y passe !
C'est fou comme les 2 dernières heures de marche avant la cabane sont longues... nous suons à la montée sous 30 degrés, dans les pâturages, puis arrivons enfin à la cabane de Jeurs (1600m). Grand luxe, nous sommes accueillis dans un joli chalet avec apéro et repas succulent. Bonne surprise, nous avons une chambre pour nous 3 ! (dommage que Chapi soit avec nous... la nuit aurait pu être calme...) Nous "mettons la viande dans le torchon" a 21h30 pétantes. Après avoir réveillé Chapi plusieurs fois à cause de ses ronflements, il décide de quitter la chambre pour s'installer, tout triste et un peu agacé, sur le canapé du salon.

3ème jour:
Chapi se fait réveiller en premier à 7h00 par des randonneurs sur le départ. Enfoirés de sportifs du 3ème âge !!
Nous prenons un bon petit dej avec confiture maison et filons pour notre dernière ligne droite avant le retour a Champéry. Nous montons, descendons, montons, descendons, montons... de nombreuses arrêtes et vallées, y croisons 3 chevreuils (ou peut le même vu 3 fois) et profitons de paysages magnifiques des dents du Midi. Nous nous demandons si nous sommes vraiment nuls ou si les panneaux de randonneurs mentent, mais la dernière heure avant la cabane d'Anthème (2100m) se fait longue. En tous cas, nos efforts en valent la peine, nous y arrivons et jouissons d'une vue imprenable sur la vallée de Champéry, au pied des Dents du Midi. Nous sommes accueillis par une équipe de randonneurs rigolant en nous voyant arriver. Mais pourquoi ?? ahaaaa ils reconnaissent Chapi le ronfleur car l'ont croisé ce matin dans le salon de la cabane de Jeurs !! Nos potes (le papi de 75 ans et sa minette) sont là aussi et nous décidons, sur leur conseil de prendre un pichet de fendant. "Ca dope" parait-il ! Nous mangeons à pleine dents (du Midi... hohoho) puis recherchons urgemment de quoi refaire circuler le sang dans nos pieds. Petite baignade de pieds dans le ruisseau et ça repart !
La descente a Champéry est horrible... Nous passons devant de nombreux buissons de framboise et Axelle s'exclame "ohh vous avez vu, elles sont là les framboises !" mais Joëlle pète les plombs: "tu sais où tu peux te les foutre tes framboises ?? j'en ai maaaaaarre et j'en ai rien à battre, tout ce que je veux c'est arriver en bas !!"
Sous 35 degrés, nous traversons une forêt sans arbres, qui a été ravagée par un ouragan il y a quelques années, puis nous arrivons enfin à Champéry. Youhoooouuuuu ! c'était génial mais on ne le refera pas de si tôt :-)

de vuelta al país del chocolate


Vaquita, vaquita, vaquita loca de los Alpes...(bis)
Por favor, esperame en tu prado.
No puedo vivir si no vamos de la mano.
Me acostunbre a pastar y vivir siempre a tu lado...
Solo puedo vivir si tengo a tus labios.
Quiero compartir contigo mi charco...
Solo puedo existir si te quedas en mis brazos.
Vaquita, vaquita, vaquita loca de los Alpes… bis
Solo puedo esxistir si compartimos el prado.
Voilà une vache folle suisse des Alpes. Mouuuuuuuuuuuuuuuuh!